AMO et ABO, des hommes de réseaux

Christophe Boisbouvier

Publié le 2 mars 2011 Lecture : 1 minute.

Le réseau d’Ali Bongo Ondimba est dense. Du temps de son père, il a rencontré la quasi-totalité des chefs d’État du continent. Et il s’est lié d’amitié avec le roi du Maroc, Mohammed VI. En novembre 2009, quand il a été élu grand maître de la Grande Loge du Gabon, trois frères maçons sont venus assister à la cérémonie : le Centrafricain François Bozizé, le Congolais Denis Sassou Nguesso et le Tchadien Idriss Déby Itno. Dans la sous-région, un homme compte peut-être encore plus. C’est le Camerounais Paul Biya. « Ali respecte beaucoup son aîné », dit un proche. Côté français, les liens sont aussi très étroits. « Ali est sans doute le chef d’État africain qui a le plus de conversations téléphoniques avec Sarkozy », confie un ambassadeur de France. Seul bémol : Ali est moins prodigue que son père. Présidentielle oblige, plusieurs hommes politiques de Guinée et du Niger ont sollicité son aide ces derniers mois. Ils ont été déçus…

Évidemment, le réseau d’André Mba Obame (AMO) n’est pas comparable. Mais l’opposant gabonais a un ami de poids : l’Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema. Pendant la campagne d’août 2009, il a été généreux. Mieux. Depuis quelque temps, AMO aide plusieurs hommes politiques d’Afrique de l’Ouest à approcher Obiang. Autres proches d’AMO : le Camerounais Paul Biya et le Sud-Africain Jacob Zuma. Avec Nicolas Sarkozy, AMO a eu des relations étroites à l’époque où les deux hommes occupaient le même ministère, l’Intérieur (2005-2007). Aujourd’hui, le lien est distendu.

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