Boubacar Traoré, un ciseleur d’émotions

Jaquette de « Mali Denhou » de Boubacar Traoré (Lusafrica). © D.R.

Jaquette de « Mali Denhou » de Boubacar Traoré (Lusafrica). © D.R.

Publié le 14 février 2011 Lecture : 0 minute.

La voix chaude, légèrement brisée, en s’accompagnant de sa guitare, Boubacar Traoré chante des ballades épurées, inspirées de la tradition khassonkée de sa région natale, celle de Kayes, dans l’ouest du Mali. Du blues ? Pourquoi pas ? « C’est un mot inventé par les Américains que tout le monde connaît », commente le chanteur. Enregistré au studio de Salif Keita, à Bamako, ce huitième album, éclairé de bout en bout par le jeu impeccable de l’harmoniciste Vincent Bucher, se faisait attendre. Le précédent remonte à 2005. Il vibre de la force intérieure et de l’indicible mélancolie qui font la marque de ce chanteur ciseleur d’émotions.

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