Révolutions arabes : à qui le tour ?
L’hebdomadaire britannique « The Economist » a établi un index de l’instabilité des régimes du monde arabe.
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The Economist, qui s’y est essayé dans son édition du 12 février, l’appelle drôlement « l’index du lanceur de chaussures » – une mode née à Bagdad lors d’une fameuse conférence de presse de George W. Bush et reprise depuis, du Caire à Sanaa, par les manifestants. Il s’agit d’établir une sorte de charte de la vulnérabilité des régimes arabes à la révolution en mélangeant avec pondération une demi-douzaine d’index (PNB par tête, pourcentage de la population de moins de 25 ans, corruption, libertés, âge et durée au pouvoir du chef de l’État, indicateurs sociaux…). De cet exercice, forcément imparfait, l’influent hebdomadaire britannique tire un intéressant classement du potentiel d’instabilité dans la région.
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