Mutisme des grands patrons tunisiens
Mais que font les patrons tunisiens qui ont prospéré sous l’ère Ben Ali ? En pleine crise politique et économique, beaucoup jouent la carte de la discrétion médiatique.
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Si certains, comme les frères Mabrouk (Banque internationale arabe de Tunisie, Monoprix, Mercedes…), Aziz Miled (Nouvelair) ou Lotfi Abdennadher (Agromed, Somocer…) fuient la publicité, d’autres communiquent et se placent pour tirer parti des évolutions que va connaître la Tunisie. Les frères Loukil, par exemple, ont suggéré au gouvernement provisoire une redistribution aux enchères des actifs détenus par la famille de l’ancien président. Du côté de chez Poulina, Abdelwahab Ben Ayed et Karim Ammar ont dépêché dans l’arène le directeur du développement Maher Kallel. Membre de l’Association des Tunisiens des grandes écoles (Atuge), ce dernier entretient des contacts avec les élites tunisiennes et notamment les ministres membres de l’Atuge nommés lors du remaniement ministériel du 27 janvier.
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