Orgies sexuelles de Berlusconi : voyage à Bimboland

Publié le 2 février 2011 Lecture : 1 minute.

Le dossier d’accusation contre Silvio Berlusconi contient la retranscription des écoutes téléphoniques ordonnées par les magistrats. La lecture en est assez effarante. Après la révélation du premier volet de « l’affaire Ruby », en novembre, le Cavaliere avait prudemment réduit le nombre et la fréquence de ses bacchanales. À la grande fureur des participantes, inquiètes pour leurs revenus. « Il nous emmerde, ce vieux porc, cette fois, je le saigne », déclare par exemple l’une ­d’elles, avec une rare élégance. La fameuse Ruby, évoquant au téléphone Noemi, sa consœur napolitaine, n’y va pas non plus par quatre chemins : « Elle, c’étaient les yeux, moi, c’est le cul ! » Quant à Nicole Minetti, l’hygiéniste dentaire – et pourvoyeuse de filles à ses heures – qui sera entendue par les juges le 1er février, elle aurait estimé, toujours au téléphone, qu’« une fellation lui [Berlusconi] coûterait 300 euros ».

Autres témoignages consternants : ceux des parents, qui ne ménageaient pas leurs conseils pour inciter leur progéniture à soutirer de l’argent, toujours plus d’argent, au Cavaliere. « Il y a une foule de filles qui te sont passées devant, Giada, Isabella, Cristina ; réveille-toi, ma fille ! » tempête ainsi le père de Barbara Faggioli, l’une des favorites. « Ce type peut résoudre un grand nombre de nos problèmes, à maman, à toi et à moi », estime quant à lui, avec un beau cynisme, le frère d’une autre donzelle. 

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