Callixte Mbarushimana, aller simple pour La Haye
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Établi en France depuis 2002, le Rwandais Callixte Mbarushimana, 47 ans, gérait parfaitement sa triple casquette d’informaticien, de bon père de famille et de secrétaire général des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), de la rébellion hutue. Mais le 28 septembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) émet contre lui un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en RD Congo en 2009. Il est arrêté dès le 11 octobre 2010 par la police française et a été transféré le 25 janvier à La Haye (Pays-Bas), siège de la CPI.
Son parcours judiciaire et carcéral risque de se prolonger puisque, au lendemain de l’émission du mandat d’arrêt international, le parquet français a opportunément décidé d’ouvrir une information judiciaire – toujours en cours – pour d’éventuels crimes perpétrés par Mbarushimana, cette fois-ci au Rwanda, pendant le génocide de 1994. Une plainte à son encontre avait d’ailleurs été déposée plus de deux ans auparavant, restée sans suite jusqu’alors, par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR).
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