L’UEMOA, un sacré challenge pour le Togolais Faure Gnassingbé

Le président togolais Faure Gnassingbé entame sa présidence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine dans un contexte particulièrement complexe.

Le président togolais (au centre), parmi ses pairs, à Bamako. © Habib Kouyate/AFP

Le président togolais (au centre), parmi ses pairs, à Bamako. © Habib Kouyate/AFP

Publié le 2 février 2011 Lecture : 1 minute.

En prenant les commandes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à l’issue de son XVe sommet à Bamako, le 22 janvier, le président togolais va devoir donner la priorité à l’épineux problème ivoirien. Le premier challenge de Faure Gnassingbé sera en effet de préserver la cohésion qui prévaut pour l’instant sur le sujet entre les chefs d’État de l’espace communautaire. Objectif : garantir la paix dans l’Union et limiter les dégâts de la crise ivoirienne.

Il doit aussi faire en sorte que le dialogue et la concertation sur les sujets inscrits au programme de l’Union avancent. À commencer par l’harmonisation des priorités sur les finances et la libre circulation des personnes et des biens – qui reste un chemin de croix pour les populations et les opérateurs ­économiques.

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Malgré sa nature réservée et sa jeunesse (44 ans), Faure aura-t-il la carrure pour ce nouveau rôle ? Le plus jeune président de l’Union devra en effet puiser dans sa besace de solides arguments pour être aussi percutant auprès de ses pairs qu’un Blaise Compaoré ou qu’un Amadou Toumani Touré (ATT) – auquel il succède. Depuis le retour de son pays sur la scène internationale en 2007, après quinze années d’embargo, et sa réélection en mars dernier, Faure Gnassingbé peut se targuer de reprendre le contrôle du bateau Togo.

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