Une concurrence embryonnaire
La Tunisie a lancé dès 2007 son Tunis Financial Harbour, promu par Taoufik Baccar, l’ancien gouverneur de la banque centrale. Si des facilités fiscales ont bien été mises en place en 2009, la partie immobilière du projet patine. Principal partenaire, l’émirati Gulf Finance House, n’a toujours pas fait démarrer les travaux. Et le tout nouveau gouverneur de la banque centrale, Mustapha Nabli, aura certainement d’autres priorités pour les prochains mois, avec la crise qui touche le pays.
En Algérie, on parle d’un projet de place financière internationale depuis… 1990. Mais tant que la capitalisation de la Bourse d’Alger n’aura pas décollé, les financiers ne s’y précipiteront pas. Ismaïl Noureddine, président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse, a cependant annoncé que 2011 serait une année de réformes profondes pour attirer les investisseurs.
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