Enquête : roulez jeunesse

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Publié le 4 février 2011 Lecture : 1 minute.

La révolution tunisienne l’a prouvé, la jeunesse gagne à être mieux connue. Une étude publiée le 18 janvier par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) analyse les aspirations et les modes de vie des 16-29 ans à travers le monde. Menée dans vingt-cinq pays, cette enquête, qui ne couvre que le Maroc et l’Afrique du Sud sur le continent, révèle une jeunesse mondiale attachée aux valeurs de l’honnêteté, de la famille et de la religion.

À la différence de leurs congénères occidentaux, 73 % des jeunes Marocains ont confiance dans leurs institutions, 60 % dans leur gouvernement et 49 % dans leur Parlement. Optimistes, 77 % d’entre eux croient en leur avenir personnel et 66 % en celui de leur pays, 72 % se disant même certains d’obtenir un emploi. En Afrique du Sud aussi, les sondés envisagent favorablement leur avenir (81 %), et dans une moindre mesure celui de leur pays (41 %). Mais ils ne sont que 22 % à faire confiance à leurs institutions.

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Pour 92 % des Marocains, la religion est une composante essentielle de leur identité, avant la nationalité (87 %). Patriotes, 69 % d’entre eux seraient prêts à mourir pour leur pays. En Afrique du Sud, la religion est jugée importante par 74 % des jeunes. Parmi les chrétiens interrogés, ce sont les Sud-Africains qui accordent à la foi la plus grande place dans leur vie, se rapprochant, sur ce plan, des pays musulmans ; 80 % des Sud-Africains et 84 % des Marocains estiment d’ailleurs que la société devrait accorder plus de place aux valeurs spirituelles, contre 44 % des Européens.

Un brin idéalistes, les Marocains ne sont que 28 % à se fixer pour priorité de gagner beaucoup d’argent, contre 64 % des Chinois. Conservateurs en matière de mœurs, 85 % des Marocains et 60 % des Sud-Africains pensent que les relations sexuelles ne devraient être autorisées que dans le cadre du mariage.

Si 42 % des premiers sont tentés de s’engager dans un parti politique et 63 % dans une association, les seconds se montrent plus frileux (19 % et 37 %), même si 91 % pensent qu’ils peuvent, à titre individuel, changer la société.

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