Le dilemme du RCD
Voués aux gémonies, les membres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), l’ex-parti au pouvoir en Tunisie, hésitent sur la conduite – personnelle et collective – à tenir.
Beaucoup souhaitent quitter le navire en perdition, mais craignent de passer pour des opportunistes. D’autres, dirigeants restés en place après l’éviction des caciques (dont on aimerait savoir qui les a exclus, puisqu’ils sont, pour la plupart, membres du bureau politique et du comité central), souhaitent le rénover le plus vite possible et, pourquoi pas, changer son nom. Seuls les plus anciens ne doutent pas qu’il se sortira, à moyen terme, de cette mauvaise passe. Une réunion du comité central doit se tenir dans la semaine du 24 au 30 janvier. Seule certitude, le RCD ne peut être dissous que par une décision de justice (mais sur la base de quels arguments juridiques ?) ou, à défaut, par un congrès.
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