AQMI : Nigériens et Français se concertent

Après analyse des messages transmis et reçus par les ravisseurs, il apparaît que Mokhtar Belmokhtar serait bien le commanditaire de l’enlèvement à Niamey, le 7 janvier, de deux otages français.

Christophe Boisbouvier

Publié le 24 janvier 2011 Lecture : 1 minute.

Rival d’Abou Zeid au sein d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), il a même tenté d’envoyer une colonne de secours afin de soutenir les ravisseurs dans leur fuite vers le nord du Mali. C’est (notamment) pour empêcher la jonction entre les deux groupes d’Aqmi que l’armée française est intervenue dès le 8 janvier à l’aube. À l’issue de cet assaut, les deux otages ont été retrouvés morts.

Le 20 janvier, lors d’une rencontre à Paris, Ousmane Cissé, le ministre nigérien de l’Intérieur, et son collègue français Alain Juppé, ministre de la Défense, ont décidé de renforcer la coopération entre leurs deux pays contre Al-Qaïda : échange d’informations plus rapide, prépositionnement d’unités nigériennes sur les routes à risques, système de communication sécurisé (que les ravisseurs ne peuvent pas écouter) et caméras thermiques pour pister les terroristes de nuit. Le commando Belmokhtar roulait tous phares éteints. Par ailleurs, le capitaine de la Garde et les deux gendarmes nigériens blessés le 8 janvier doivent être accueillis et soignés dans un hôpital militaire français.

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