Bourse : le retour des introductions

Publié le 18 janvier 2011 Lecture : 1 minute.

Après la bérézina de 2009, sans aucune introduction, et une année 2010 famélique avec deux cotations (Ennakl et CNIA Saada), la place de Casablanca fonde de sérieux espoirs sur 2011. La fusion de l’Omnium nord-africain (ONA) et de la Société nationale d’investissement (SNI) se traduira par l’introduction en Bourse de 20 % à 40 % du capital de la plupart des filiales communes de ces deux mastodontes marocains. Lesieur Cristal et la Centrale laitière tiendront leur assemblée générale des actionnaires le 2 février. « La valeur nominale de chaque action sera divisée par dix pour être plus liquide, une première étape avant l’entrée en Bourse », explique un analyste. Si le calendrier est respecté, Cosumar, Attijariwafa Bank et Wafa Assurance suivront dans l’année.

Côté tunisien, deux privatisations sont annoncées, avec l’ouverture du capital de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) et de celui de la Société nationale de distribution de pétrole (SNDP). Dans les télécoms, Tunisiana doit partir à l’assaut de la cote avant l’été, ainsi que Telnet. Et Tunisie Télécom poursuit son double projet de cotation, à Tunis et à Paris, au cours du premier trimestre.

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Au sud du Sahara, c’est davantage les États (le Togo par exemple) qui animeront le marché obligataire. À la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, à Abidjan), l’évolution de la situation ivoirienne sera déterminante. La cotation de Bénin Télécom est évoquée sans grande force. Le groupe Bank of Africa pourrait introduire à la BRVM ses filiales malienne et sénégalaise, au mieux à la fin de l’année ou début 2012.

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