Afreximbank lève 500 millions de dollars
La Banque d’import-export africaine Afreximbank a annoncé l’émission d’un emprunt obligataire de 500 millions de dollars, dans le cadre d’un effort de mobilisation de capitaux pour renforcer ses activités de financement.
Nouveau succès pour Afreximbank. La banque africaine d’import-export, basée au Caire, a annoncé la réussite de son augmentation de capital de 500 millions de dollars, suite à une émission obligataire, cotée sur la Bourse irlandaise. L’emprunt a été contracté à un taux d’intérêt de 3,8% et arrivera à échéance dans cinq ans, soit le 4 juin 2018. La levée de fond a bénéficié d’un fort soutien des investisseurs, au point qu’un excès de demande de 700 millions de dollars a été constaté, dès la journée d’ouverture. HSBC, Commerzbank, Mitsubishi UFJ Securities and Standard Bank ont participé à la transaction.
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« Nous sommes très heureux du succès de cette émission », a déclaré Jean-Louis Ekra, Président de Afreximbank. « L’intérêt extrêmement élevé qu’a suscité notre émission obligaire reflète la forte confiance que la communauté des investisseurs accorde à Afreximbank. Le résultat de cette opération permettra à la banque d’atteindre ses objectifs en terme de services financiers offerts à nos clients, puisque nous augmentons le volume de notre capital » a ajouté l’ivoirien à la tête de la banque depuis 2005.
Proumouvoir le commerce africain
C’est la troisième émission obligaire sur les marchés internationaux pour Afreximbank, noté Baa2 par l’agence de notation Moody’s et BBB par Standards&Poors et Fitch. La banque avait déjà levé 300 millions de dollars en 2009 et 500 millions de dollars en 2011.
La Banque d’import-export a été créee en Octobre 1993 par des gouvernements africains, des investisseurs privés et institutionnels africains et internationaux pour financer et promouvoir le commerce intra-et extra-africain. En décembre 2012, les actionnaires de Afreximbank ont approuvé une modification de la charte de la banque afin que celle-ci puisse augmenter son capital autorisé de 750 millions de dollars à cinq milliards de dollars. L’initiative visait à doter l’institution financière d’un fondement plus solide pour exécuter son mandat.
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