Calendrier Pirelli : 2011, année hératique

ProfilAuteur_JeanMichelAubriet

Publié le 4 janvier 2011 Lecture : 1 minute.

Le grand couturier Karl Lagerfeld s’affirme polythéiste. « Un dieu pour chaque rayon », dit-il. Face aux religions révélées, il rêve d’une mythologie « sans enfer, sans péché et sans pardon ». On pourrait discuter, mais qu’importe : le fruit de ses rêveries s’affiche sur les pages glacées du calendrier Pirelli, cet accessoire pour camionneur devenu, au fil des ans, une sorte d’objet culte pour happy few. À preuve, il ne s’achète pas.

Confiée au créateur franco-allemand, l’édition 2011 – la trente-huitième – s’intitule donc Mythology. Surgi(e)s de l’Antiquité grecque et romaine, des nymphes, déesses et héroïnes – et même, dirait-on, quelques héros – plus ou moins dénudé(e)s y défilent : Aurore, Athéna, Flore, Apollon…

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Il y a aussi, incarnée par l’actrice américaine Julianne Moore, la terrible Héra, épouse de Zeus et reine de l’Olympe, qui passa sa vie éternelle à torturer les innombrables conquêtes de son divin mari, et qui, confrontée lors d’un concours de beauté à deux regrettables pimbêches, fut dédaignée par le président du jury, le Troyen Pâris. On sait ce qui en résulta.

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