La relance par les affaires
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Le volet politique au sein de l’Union pour la Méditerranée (UPM) coince, essayons de développer les affaires. C’est en substance le message qu’ont voulu adresser quelque 350 chefs d’entreprise et autres opérateurs économiques, le 14 décembre, à Paris. Réunis à l’initiative de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), un think-tank international présent dans les pays européens et d’Afrique du Nord, ces personnalités ont lancé l’Euro-Mediterranean Competitiveness Council (EMCC). « L’EMCC constitue un réseau influent auprès des pouvoirs politiques et institutionnels pour peser dans les débats de la région », explique-t-on à l’Ipemed. Il s’agit notamment de faire du lobbying pour surmonter les blocages politiques de l’UPM en favorisant la coopération entre entreprises, le développement économique et social, l’intégration régionale… C’est Gérard Mestrallet, président-directeur général d’EDF Suez, qui prendra les rênes de cette structure dans laquelle figurent de nombreux patrons de la rive sud, comme les Tunisiens Aziz Miled (Tunisian Travel Service) et Ismaïl Mabrouk (Maghreb Invest), les Libanais Neemat Frem (Indevco), François Bassil (Byblos Bank) et Saad Azhari (Blom), ou encore le Mauritanien Issa Cheiguer (FCI)… Les grands patrons souhaitent notamment se mobiliser autour de projets sur l’eau, l’énergie, la sécurité alimentaire, les échanges financiers, les transports, la formation… Henri Guaino, concepteur de l’UPM et conseiller du président français, Nicolas Sarkozy, a approuvé cette initiative.
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