Un remaniement axé sur l’éducation

Le remaniement ministériel en Mauritanie témoigne de la volonté de Mohamed Ould Abdelaziz de donner la priorité au secteur de l’Éducation avec notamment la création d’un grand ministère dédié.

Mohamed Ould Abdelaziz. © AFP

Mohamed Ould Abdelaziz. © AFP

Publié le 22 décembre 2010 Lecture : 1 minute.

Le sujet était d’actualité mais le calendrier incertain. Finalement, le président mauritanien a procédé à un remaniement de son gouvernement le 15 décembre. Le changement concerne un périmètre restreint, mais qui correspond aux priorités de Mohamed Ould Abdelaziz.

Les finances, d’abord. Malgré de bons résultats – une augmentation des recettes fiscales notamment –, le ministre, Yahya Ould Moulaye Ahmed, cède son fauteuil à Idy Camara. De santé fragile, Ould Moulaye a été détaché à la présidence, où il sera rejoint par la ministre déléguée aux Affaires africaines, Coumba Bah, dont le ministère est supprimé.

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Alors que l’Agence nationale de l’aviation civile a été placée en novembre sur la liste noire de l’Union européenne (UE), le titulaire de l’Équipement et des Transports, Camara Moussa Seydi, est remplacé par Yahya Ould Hademine, ancien patron d’ATTM, filiale de la Société nationale industrielle et minière dédiée aux travaux publics.

Plus notable, la création d’un superministère de l’Éducation. Il sera occupé par Ahmedou Ould Bahiya, qui devient le seul ministre d’État du gouvernement. À ce maroquin, il chapeautera trois ministres délégués : Ahmed Ould Dey Ould Radhi à l’Enseignement primaire, Oumar Ould Matalla à l’Enseignement secondaire et Mohamed Ould Khouna à la Formation et à l’Emploi. L’architecture du nouveau gouvernement fait donc la part belle à l’éducation, traduisant les préoccupations du président, qui, dans un pays où le chômage est endémique, entend créer une meilleure adéquation entre la formation et les besoins du marché de l’emploi.

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