Ravalomanana hors jeu
Incapables de trouver une position commune sur la crise malgache, les diplomaties étrangères s’accordent au moins sur un point : Marc Ravalomanana ne fait pas partie de la solution à court terme.
![L’ancien président Marc Ravalomanana, à Maputo, en août 2009. © Grant Neuenburg/Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/01/03/003012011161640000000ravalo.jpg)
L’ancien président Marc Ravalomanana, à Maputo, en août 2009. © Grant Neuenburg/Reuters
Pour la France, rien de nouveau – telle a toujours été sa position. En revanche, après avoir soutenu les arguments légalistes du président déchu, les États-Unis ont changé d’avis. Leur plan se rapproche désormais beaucoup de celui des Français. Il prévoit notamment que les trois anciens présidents (Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy), ainsi que Rajoelina, ne pourront participer à la prochaine consultation, mais qu’ils seront libres de le faire plus tard.
« Même la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Afrique du Sud, longtemps les plus rigides sur le cas Ravalomanana, sont d’accord », glisse un diplomate en poste à Antananarivo. À Pretoria, on garde en travers de la gorge la tentative de Ravalomanana, en 2009, de recruter des mercenaires. Le parquet sud-africain a d’ailleurs ouvert une enquête à ce sujet.
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