Distribution : les entreprises publiques qui réussissent
Rescapées des périodes d’ajustements structurels, des entreprises publiques africaines réalisent de belles performances dans la distribution d’eau.
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Au Burkina Faso, l’Office national de l’eau et de l’assainissement (Onea), dont le projet de privatisation a été abandonné en mai dernier, arrive en tête du continent avec une progression moyenne de l’accès à l’eau potable de 7,4 % entre 1995 et 2005 (3,4 % à l’eau courante et 4 % aux bornes-fontaines). Le secret ? « Une gestion saine, mais surtout des compétences techniques sérieuses acquises sur la durée. Depuis 2005, je suis allé plusieurs fois à Ouagadougou dans le cadre de projets humanitaires de notre fondation, et je me suis rendu compte que notre présence à leurs côtés n’était pas indispensable », raconte Alexandre Brailowsky, de Suez Environnement. D’après la Banque africaine de développement, 72 % des Burkinabè ont aujourd’hui accès à l’eau potable.
En Ouganda, la National Water and Sewerage Corporation (NWSC), associée à des acteurs privés dans certaines villes, réalise aussi une belle progression, avec une croissance annuelle moyenne de 5,5 % de l’accès à l’eau potable, grâce à un programme de bornes-fontaines payantes et l’extension des réseaux d’eau courante de Kampala. Aujourd’hui, 64 % des Ougandais ont accès à l’eau potable.
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