« Simone n’est pas venue ! »
Ce n’était qu’une rumeur. L’ex-première dame, Simone Gbagbo, ne s’est pas rendue à Cotonou, les 7 et 8 décembre, pour visiter des villas et préparer un éventuel exil.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
« Négatif », assure un proche du président béninois, Boni Yayi. Pour autant, le Bénin n’est pas vraiment en première ligne pour dénoncer le coup de force de Gbagbo. En déplacement à Bruxelles, Boni Yayi n’a pas assisté au sommet de la Cedeao, le 7 décembre, à Abuja. Faut-il y voir une sorte de « camaraderie évangélique » ? « Même s’il doit respecter le verdict des urnes, ce n’est pas une honte d’aimer Gbagbo », réplique un haut responsable de la diplomatie béninoise, qui demande à Alassane Ouattara de prendre l’engagement que son prédécesseur bénéficiera d’une amnistie.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Projet hôtelier au sud de Tanger : DSK réagit
- En RDC, Nangaa et ses alliés du M23 traduits en justice pour crimes de guerre
- Au Sénégal, l’affaire de la disparition mystérieuse de deux sous-officiers ressurgit
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie