« Simone n’est pas venue ! »
Ce n’était qu’une rumeur. L’ex-première dame, Simone Gbagbo, ne s’est pas rendue à Cotonou, les 7 et 8 décembre, pour visiter des villas et préparer un éventuel exil.
« Négatif », assure un proche du président béninois, Boni Yayi. Pour autant, le Bénin n’est pas vraiment en première ligne pour dénoncer le coup de force de Gbagbo. En déplacement à Bruxelles, Boni Yayi n’a pas assisté au sommet de la Cedeao, le 7 décembre, à Abuja. Faut-il y voir une sorte de « camaraderie évangélique » ? « Même s’il doit respecter le verdict des urnes, ce n’est pas une honte d’aimer Gbagbo », réplique un haut responsable de la diplomatie béninoise, qui demande à Alassane Ouattara de prendre l’engagement que son prédécesseur bénéficiera d’une amnistie.
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