Bataille pour la BCEAO

La haute main sur le coffre-fort de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est un enjeu de taille pour Alassane­ Ouattara et Laurent Gbagbo­.

Le siège de la BCEAO à Dakar. © Ji-Elle

Le siège de la BCEAO à Dakar. © Ji-Elle

Publié le 21 décembre 2010 Lecture : 0 minute.

Alassane Ouattara a demandé par écrit au gouverneur de l’institution, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, de reconnaître uniquement la signature de son ministre de l’Économie, Charles Koffi Diby. Laurent Gbagbo a riposté en envoyant des militaires à l’agence ivoirienne de l’institution. « Gbagbo peut tenir quelques semaines, mais s’il perd sa signature et n’a plus accès au compte d’opérations à la BCEAO, il va lui être difficile de payer les fonctionnaires, et donc les militaires », explique un responsable politique ouest-africain. Reste à savoir quelle sera l’attitude de Dacoury-Tabley, proche de Gbagbo. Selon l’article 60 des statuts de la BCEAO, « le gouverneur exécute les décisions du Conseil des ministres de l’UMOA ».

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