Le courant passe
La Rwanda Electricity Corporation (Reco) et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) ont conclu, le 23 novembre, un contrat pour l’électrification de six districts dans l’est du Rwanda, d’un montant de 70 millions de dollars (une centaine de millions de dinars tunisiens).
Publié le 26 décembre 2010 Lecture : 1 minute.
Les travaux pour la construction de 560 km de réseau et le montage des équipements fournis par des industriels tunisiens devraient démarrer au début de 2011 et durer vingt-six mois. Ce sont au moins 50 000 foyers rwandais qui auront pour la première fois accès à l’électricité. À la fin des travaux, le taux d’électrification dans cette région rurale sera porté de 6 % à 35 %.
Othman Ben Arfa, PDG de la Steg, a précisé à Jeune Afrique que l’entreprise publique ferait appel en priorité aux techniciens rwandais, qui travailleront avec les ingénieurs et monteurs de la Steg. Cette dernière assurera aussi des formations dans le secteur de l’électricité. « Le Rwanda dispose de hauts cadres compétents et intègres, dans un pays qui marche », ajoute Ben Arfa.
La Steg, qui a notamment à son actif l’électrification, à près de 100 %, du territoire tunisien avec un taux de délestage extrêmement faible, comparable à celui des pays européens les plus avancés, dispose de ressources humaines auxquelles des pays comme la France ont déjà eu recours dans le passé. Depuis quatre ans, elle s’est déployée en Afrique et au Moyen-Orient à travers sa filiale Steg International, citée par la Banque mondiale comme une réussite dans la réalisation de projets d’électrification rurale. En août 2009, cette filiale avait mis en œuvre au Rwanda un programme pilote consistant à apporter de l’électricité à 4 200 foyers.
