Le retour de Wyclef Jean
Juché sur le toit d’une voiture et flanqué de plusieurs candidats, il a sillonné Port-au-Prince au milieu d’une foule immense. Absent de la campagne depuis que, au mois d’août, le Conseil électoral provisoire (CEP) a invalidé sa candidature, Wyclef Jean n’a pas lésiné sur les moyens pour son retour sur la scène politique. Le jour du vote, le 28 novembre, l’ex-chanteur des Fugees était à la tête des manifestants réclamant l’annulation des élections. « On ne doit pas voler le vote populaire », a-t-il scandé dans la rue avec, à ses côtés, Michel Martelly, l’autre chanteur de la campagne – dont il est l’un des favoris.
Le lendemain, le rappeur a fermement suggéré de faire appel à un groupe international pour surveiller le processus électoral. Et de prévenir : « Si la communauté internationale n’a pas trouvé une vraie solution d’ici vingt-quatre heures, il y aura des violences. » À Port-au-Prince, les observateurs estiment que le très influent Wyclef Jean pourrait jouer un rôle déterminant dans les jours qui viennent. « Comme Martelly, il est capable de faire bouger les jeunes », juge un journaliste politique.
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