Pourquoi Wade a fait demi-tour
Ayant peur de se retrouver un peu seul au sommet de Cancún sur l’environnement, le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé d’annuler sa venue au dernier moment. Une coûteuse indécision…
![Le président sénégalais Abdoulaye Wade. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/12/09/009122010105528000000wade-2.jpg)
Le président sénégalais Abdoulaye Wade. © AFP
Ayant quitté Dakar dans la matinée du 28 novembre, le président Abdoulaye Wade ne devait pas être de retour avant le 10 décembre. Toutes les dispositions avaient été prises pour, en son absence, assurer le fonctionnement de l’État et l’organisation du travail gouvernemental. Le chef de l’État sénégalais devait, après avoir participé au sommet Afrique-Union européenne, à Tripoli, se rendre à Cancún, au Mexique, pour le sommet mondial sur l’environnement, où des éclaireurs avaient d’ailleurs été dépêchés.
Pourtant, dans la capitale libyenne, il a brusquement décidé de rebrousser chemin et de regagner Dakar dans la soirée du 30 novembre. Entre-temps, il avait reçu une note de son ambassadeur au Mexique l’informant que très peu de leaders de premier plan étaient attendus à Cancún ; et qu’il était douteux que le sommet débouche sur des résultats spectaculaires. C’est finalement Djibo Kâ, le ministre d’État chargé de l’Environnement, qui y a représenté le Sénégal. Ne restait plus qu’à acquitter les pénalités pour le dédit : loué pour treize jours, l’appareil (privé) n’a été utilisé que trois jours.
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