Le « who’s who » des anglophones
Baba Ahmadou Danpulo
Homme d’affaires
Discret mais tenace, ce grand propriétaire terrien (il produit notamment du thé) a fait fortune dans le négoce. Membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, le parti de Paul Biya), il est très introduit dans les cercles proches du pouvoir. Il possède également la chaîne de télévision généraliste DBS, basée à Douala.
Ama Tutu Muna
Ministre de la Culture
Dans la famille Muna, il y a le père, ex-président de l’Assemblée nationale. Parmi ses enfants, Ama, aujourd’hui membre du gouvernement. Son frère, Akere, est le vice-président de l’ONG Transparency International. Au sein du cabinet Muna, Muna and Associates, basé à Yaoundé, il est associé à un autre de leurs frères, Bernard, ancien procureur au Tribunal pénal international pour le Rwanda et probable candidat à la présidentielle de 2011.
Samuel Fonkam Azu’u
Président du conseil électoral d’Elecam
Natif de la Mezam (Nord-Ouest), cet enseignant de droit à l’université de Yaoundé-II occupe un poste stratégique : il a été nommé en 2008 à la présidence du conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), l’organe créé en 2006 et chargé d’organiser et de superviser les élections.
Nfon Victor Mukete
Président du conseil d’administration de Camtel
À 92 ans, c’est l’un des hommes les plus riches du pays. En plus de tenir les rênes de l’opérateur historique des télécommunications au Cameroun, le paramount chief (chef supérieur) des Bafaw (Sud-Ouest) a fondé le groupe Mukete and Sons. Son fils, Colin Ebarko Mukete, est l’un des principaux actionnaires de MTN-Cameroun, autre opérateur de téléphonie mobile. Il est par ailleurs propriétaire du groupe Spectrum, qui possède les chaînes de télévision STV1 et STV2.
Cardinal Christian Tumi
Ancien archevêque de Douala
Bien que retraité, il reste une figure populaire et charismatique de la toute-puissante Église catholique. Et, en dépit de pressions, il n’a jamais cédé à la tentation d’une carrière en politique.
Bebe Manga
Chanteuse
Elle se fait connaître au début des années 1980 grâce à « Ami oh », un titre dont le succès sera phénoménal et qui sera repris et adapté dans de nombreuses langues, y compris par Henri Salvador. Rien à voir avec les accents soul de Sandra Nkaké, autre star de la chanson camerounaise, originaire de la région Sud-Ouest.
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