Belkhadem verrouille le débat
Abdelaziz Belkhadem a déjà répondu à ses détracteurs : « L’Algérie ne survivrait pas sans le FLN… » Mais pour désamorcer les tensions au sein du comité central du parti, il a décidé d’axer la prochaine rencontre sur un dossier purement économique, et d’éviter les questions de politique intérieure.
![Abdelaziz Belkhadem. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/12/01/001122010174314000000belkhadem.jpg)
Abdelaziz Belkhadem. © AFP
La fin de l’année s’annonce délicate pour Abdelaziz Belkhadem. Le 18 décembre, la réunion du comité central du Front de libération nationale (FLN), première force politique du pays, qu’il dirige, tombe au plus mauvais moment. Avec les contestataires emmenés par Hadi Khaldi, le ministre de la Formation professionnelle, la confrontation tourne en effet à l’aigre. Le moindre vote au sein des structures du parti s’achève en pugilat, et le moral des militants est en chute libre. Pour éviter les questions qui fâchent, Belkhadem envisage de verrouiller le comité central en imposant un ordre du jour à forte coloration économique : le plan quinquennal 2010-2014, les mesures de régulation du commerce extérieur… Et puis, pour éviter que la déclaration du comité central n’aborde la politique intérieure, il y a toujours le Proche-Orient et le Sahara occidental…
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