Massacre du 28 septembre : l’oeil de la CPI veille

Le déroulement du processus de démocratisation guinéen ne doit pas faire oublier la justice que réclament les survivants et les familles des victimes du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry. La CPI reste en embuscade au cas où la justice guinéenne faillirait à sa tâche.

La procureur adjointe de la CPI, Fatou Bensouda, avec Jean-Marie Doré à Conakry, en février 2010. © AFP

La procureur adjointe de la CPI, Fatou Bensouda, avec Jean-Marie Doré à Conakry, en février 2010. © AFP

Publié le 13 décembre 2010 Lecture : 1 minute.

Le relatif bon déroulement de l’élection présidentielle en Guinée n’a pas convaincu la Cour pénale internationale (CPI) de relâcher l’attention qu’elle porte à ce pays. À la suite du massacre du 28 septembre 2009, au cours duquel les forces de sécurité tuèrent plus de 150 personnes, Conakry est sous « analyse préliminaire », jargon de la CPI pour désigner l’étape précédant l’enquête proprement dite. Cette dernière ne sera pas ouverte tant que les trois juges guinéens pourront instruire le dossier « en toute indépendance et en toute impartialité, comme ils le font actuellement », confie une source à La Haye. Mais si leurs conditions de travail venaient à changer, le procureur se saisirait de l’affaire. Son bureau prévoit d’envoyer une mission à Conakry en janvier ou en février prochains. « Quelle que soit la juridiction, l’affaire du 28 septembre ne restera pas impunie », promet un membre de l’entourage de Luis Moreno-Ocampo.

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