L’oreille des chefs d’État africains

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 2 décembre 2010 Lecture : 1 minute.

Volubile et chaleureux, il parle le français avec un fort accent italien qui ajoute à son charme, dont il joue et abuse… Paolo Scaroni voit la vie en rose du haut de son mètre quatre-vingt-cinq : « Rien à signaler. Tout va bien… » Pour lui, le business africain est un long fleuve tranquille. Amateur d’opéra, on le voit à la première de Carmen, en décembre 2009, à la Scala de Milan, aux côtés d’Ali Bongo Ondimba, le président gabonais, et du président sénégalais, Abdoulaye Wade. Concernant ce dernier, « une simple coïncidence, Wade était l’invité du maire de Milan», assure Scaroni. Ses amis africains aiment rendre visite à cet homme raffiné et discret, comme le président du Congo, Sassou Nguesso, le 28 mai 2010, dans un hôtel de Milan, à la veille du sommet Afrique-France à Nice. Scaroni a l’oreille des dirigeants, de Bouteflika à Kadhafi, pour qui il n’aura jamais un mot plus haut que l’autre : « Rien à signaler. Tout va bien. »

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