Les remèdes « made in India »

Publié le 30 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

Les employés qui travaillent au sein des chaînes de production de Cipla (Chemical, Industrial and Pharmaceutical Laboratories), dont le siège se trouve dans la périphérie de Mumbai, devraient être incollables en géographie. Chaque jour, ils voient passer devant leurs yeux des cartons de médicaments pour des pays aux noms exotiques pour eux : Ouganda, Togo, Cameroun, Nigeria, etc. Cipla est l’une des majors de l’industrie pharmaceutique indienne, avec un chiffre d’affaires de plus de 1 milliard de dollars. Sa spécialité ? La fabrication de génériques, qui soignent de l’impuissance sexuelle au diabète, en passant par le sida. Cipla, qui est devenu célèbre dans le monde entier en mettant au point une trithérapie à moins de 1 dollar par jour, est une entreprise résolument tournée vers l’Afrique : elle exporte 35 % de sa production sur le continent, principalement des médicaments contre le VIH. Pour se renforcer sur ce territoire, la firme a annoncé en septembre dernier son intention de racheter 25 % de Cipla Medpro, son partenaire sud-africain, dont elle ne possède pour l’instant aucune part.

Entreprise symbole d’une industrie pharmaceutique indienne aux choix de production novateurs et aux coûts abordables pour les revenus modestes, Cipla n’est pas le seul groupe indien qui opère en Afrique dans le domaine de la santé. Ranbaxy, premier exportateur indien de produits pharmaceutiques, est représenté au Nigeria, où il est leader dans le secteur des antirétroviraux ; au Cameroun, où il est au huitième rang sur le marché pharmaceutique national ; mais aussi en Égypte, en Côte d’Ivoire, au Zimbabwe, au Kenya, au Maroc, au Sénégal, en Afrique du Sud et en Ouganda.

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