Zone euro : le test grec

ProfilAuteur_JeanMichelAubriet

Publié le 23 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

Premier test électoral, le 14 novembre, pour le Pasok, le parti socialiste au pouvoir à Athènes, depuis le déclenchement de la crise grecque, au début de l’année. Résultat ? Mitigé. Il l’emporte certes dans huit des treize régions et, pour la première fois depuis vingt-quatre ans, enlève la mairie d’Athènes, mais il abandonne à la droite celle du Pirée, la troisième ville du pays. Surtout, ce scrutin local a été marqué par une abstention massive : plus de 50 %. Ce qui signifie probablement que les Grecs désapprouvent la très dure politique d’austérité mise en place par le gouvernement de Georges Papandréou, sous la pression du FMI et de l’Union européenne (UE), mais… qu’ils ne voient guère le moyen de faire autrement. La dette grecque avoisine 300 milliards d’euros, tandis que le déficit budgétaire représente, selon les dernières estimations d’Eurostat, l’office européen des statistiques, 15,4 % du produit intérieur brut – chiffres évidemment vertigineux.

Alors que la discussion du budget 2011 est en cours au Parlement, il ne fait aucun doute que la politique d’austérité va se poursuivre. Le prêt de 110 milliards d’euros consenti, en mai, par le FMI, l’UE et la Banque centrale européenne pour éviter une banqueroute grecque et, surtout, un éclatement de la zone euro était assorti de conditions drastiques, dont l’application est suivie de très près par la troïka des prêteurs. D’autant que le Portugal, l’Espagne et, plus encore, l’Irlande se trouvent eux aussi dans une position plus que délicate…

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