Sursi électoral
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C’est un énième épisode – mais peut-être pas le dernier – dans le feuilleton électoral centrafricain. Le 15 novembre, le président François Bozizé a demandé à la Commission électorale indépendante (CEI) de prendre des mesures pour que les retardataires puissent se présenter à la présidentielle du 23 janvier 2011, par deux fois reportée.
Initialement, le dépôt des candidatures devant la CEI devait courir du 8 novembre au 10 décembre. Mais le 19 octobre, le calendrier avait été modifié, passant du 28 octobre au 8 novembre. L’opposition n’avait pas apprécié le changement. Notamment son chef de file, Martin Ziguélé, président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC). Compte tenu de l’assouplissement demandé par le chef de l’État, son dossier, qu’il avait déposé le 9 novembre, a finalement été accepté.
La décision du chef de l’État apparaît comme un signe de bonne volonté destiné à la communauté internationale. La majorité, l’opposition, mais aussi des diplomates assistaient à la réunion au cours de laquelle il a fait son annonce. Parmi eux, le représentant de l’Union européenne, principal sponsor de l’élection, dont le budget est estimé à 15,6 millions d’euros.
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