Hikma affiche ses appétits subsahariens

Fort d’un chiffre d’affaires dépassant le milliard de dollars, le laboratoire jordanien poursuit son expansion en Afrique et cible désormais le sud du Sahara.

Créé en 1978, Hikma est spécialisé dans la fabrication de médicaments génériques. DR

Créé en 1978, Hikma est spécialisé dans la fabrication de médicaments génériques. DR

Publié le 30 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Après avoir réalisé quatre acquisitions en Afrique du Nord depuis mars 2010 (participation dans la Société d’industries pharmaceutiques Ibn Al Baytar, en Tunisie, portée à 66 % ; rachat de 50 % de l’algérien Al Dar Al Arabia en juin 2011 ; acquisition de 63,9 % du marocain Promopharm en octobre 2011 ; rachat en janvier dernier de l’Egyptian Company for Pharmaceuticals & Chemical Industries), le jordanien Hikma Pharmaceuticals (1,1 milliard de dollars de chiffre d’affaires l’an dernier) vient d’annoncer son intention d’investir pour renforcer sa présence à l’international et envisage une nouvelle acquisition « petite ou moyenne », selon son PDG – sur le continent cette année. « Nous disposons actuellement d’un trésor de guerre de 400 à 600 millions de dollars pour des acquisitions. Nous sommes à la recherche de cibles en Turquie, Moyen-Orient, Afrique et Europe de l’Est », a ainsi déclaré son PDG Mazen Darwazah au cours du Forum économique mondial, en Jordanie. Sur cette enveloppe, 100 millions de dollars seront consacrés au développement du laboratoire en Afrique subsaharienne, sans que Mazen Darwazah précise où, ni à quelle échéance.

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Injectables

Créé en 1978, Hikma est spécialisé dans la fabrication de médicaments génériques. Ce laboratoire, qui siège à Londres, s’est illustré en octobre 2010 par le rachat de la branche des produits injectables de l’américain Baxter Healthcare, pour 80 millions d’euros. Une opération qui a fait du pays le deuxième fournisseur de ces produits aux États-Unis. Démarché par l’américain Amgen et par le suisse Novartis pour céder son portefeuille d’injectables, le laboratoire jordanien a finalement décidé en mars dernier de le conserver, celui-ci représentant 42 % de son chiffre d’affaires et ses ventes ayant augmenté de 50 % en un an.

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