Affaire Ibni : en signe de bonne volonté

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Publié le 18 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

Expert nommé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le juriste congolais Gérard Balanda Mikwin Leliel est arrivé à N’Djamena le 9 novembre. C’est lui qui va suivre l’évolution de la procédure judiciaire menée depuis mai 2008 pour faire la lumière sur la disparition de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh.

Porte-parole de la Coalition des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), Ibni a été enlevé à son domicile en février 2008, alors que les rebelles qui s’étaient emparés de la capitale tchadienne avaient déjà quitté leurs positions. La commission d’enquête mise sur pied à l’époque estime que cet enlèvement n’a pu être réalisé que par des éléments de l’armée nationale.

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Le ministre tchadien chargé des Droits de l’homme et de la Promotion des libertés, Abderaman Djasnabaille, s’est rendu mi-octobre à Bruxelles, Genève et Paris pour prouver à la communauté internationale la bonne volonté de son pays. « Nous devons faire en sorte que plus jamais des leaders politiques ne puissent disparaître de cette manière. La présence d’un expert de l’OIF, qui sera rejoint d’un deuxième, désigné par l’Union européenne, montre notre détermination à voir la procédure suivre son cours en toute transparence », explique-t-il. Le 11 octobre, le gouvernement tchadien a transféré 151 millions de F CFA (230 000 euros) sur le compte du ministère de la Justice. Selon Abderaman Djasnabaille, « ils s’ajoutent aux 300 millions virés précédemment et sont destinés au pool judiciaire afin qu’il puisse bien accomplir sa mission ».

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