La France attendue pour participer à la diversification algérienne

Le premier Forum France-Algérie organisé par Ubifrance se déroule à l’hôtel El Aurassi d’Alger les 27 et 28 mai et 29 mai. Il réunit une centaine d’entreprises des deux pays, dans le but de nouer des partenariats et de renforcer la position de premier partenaire commercial de la France avec son voisin du sud de la Méditerranée.

Chérif Rahmani, ministre algérien de l’Industrie © AFP

Chérif Rahmani, ministre algérien de l’Industrie © AFP

Publié le 29 mai 2013 Lecture : 2 minutes.

« Les flux des investissements français restent modestes, malgré les flux d’hommes d’affaires français qui viennent en Algérie », a déclaré Chérif Rahmani, ministre algérien de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des Investissements, lors de son discours d’ouverture à l’occasion du premier Forum France-Algérie, organisé par l’agence de promotion des exportations françaises, Ubifrance. Et d’ajouter : « avec sa position, l’Algérie est une destination de choix pour les entreprises françaises ». Pour sa part, la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, qui a précédé Monsieur Rahmani à la tribune, a affirmé: « nous devons être au rendez-vous de la diversification de l’économie algérienne ».

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En effet, la structure économique de l’Algérie reste particulièrement déséquilibrée. D’un côté, les hydrocarbures représentent 97 % de ses recettes d’exportations, 60 % de son budget et 40 % de son PIB. De l’autre, les importations atteignent 23 % de son PIB, soulignant ainsi sa dépendance envers l’extérieur. Pis encore, ce chiffre a été multiplié par deux ces cinq dernières années.

Rester le partenaire numero un de l’Algérie

La prise de conscience des autorités algériennes de la nécessité de relancer l’industrie à travers des partenariats étrangers est donc une bonne occasion pour les entreprises françaises d’augmenter leur présence dans le pays. Plusieurs grands projets ont déjà été signés ces derniers mois par Renault, Sanofi et Alstom. « Notre souhait est de voir se nouer des partenariats dans la production de biens et services. Les entreprises françaises ont beaucoup d’atouts et elles ont plusieurs longueurs d’avance sur leurs concurrentes », a conclu le Président du Forum des chefs d’entreprises algériens, Réda Hamiani.

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En clair, pour conserver sa place de partenaire numéro un avec l’Algérie que lui conteste la Chine, la France, à travers ses entreprises devra mettre l’accent sur le co-développement cher au ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Bien qu’absent, ce dernier a d’ailleurs été plusieurs fois salué par Chérif Rahmani lors de son discours par de cordiaux « mon ami ».

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