Pour qui roulent les « petits candidats » ?

Publié le 24 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

Ils sont onze, pèsent moins de 5 % des suffrages exprimés lors du premier tour de la présidentielle et sont l’objet de toutes les convoitises dans la perspective du 28 novembre. « Aucune voix ne sera négligée », clame-t-on dans le camp des deux finalistes. Avant même la proclamation des résultats provisoires, les tractations souterraines avaient commencé. Pascal Affi N’Guessan, porte-parole du candidat Gbagbo et président du Front populaire ivoirien (au pouvoir), a déjà discrètement rencontré les petits candidats que sont Jacqueline Oble (ex-membre du Rassemblement des républicains, RDR, d’Alassane Ouattara), Enoh Aka N’douba et l’humoriste Adama Dolo. D’autres Petits Poucets devraient passer par la case Affi N’Guessan dans les prochains jours.

Inutile en revanche d’essayer de rallier Albert Mabri Toikeusse, de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI ; 2,57 % au premier tour) et Innocent Anaky Kobena, du Mouvement des forces d’avenir (MFA ; 0,23 %) : membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition des principaux partis d’opposition, ils ont déjà choisi le candidat Ouattara. C’est aussi du côté du RDR que lorgnerait l’ancien directeur général des douanes nommé sous Gbagbo, Gnamien Konan. Quant à Francis Wodié, du Parti ivoirien des travailleurs, allié au RHDP depuis février, il a annoncé, le 11 novembre, son ralliement au candidat Ouattara. En attendant le début officiel de la campagne, le 20 novembre, la chasse aux petits candidats continue.

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