CAN 2015 : les raisons d’un abandon

La Fédération congolaise de football (Fecofa), présidée par Constant Omari, a annoncé lundi que son pays abandonnait la course à l’organisation de la CAN en 2015 (ou 2017). La RDC semble avoir tardivement pris conscience que le coût de l’organisation d’une telle compétition n’était pas à sa portée.

Le stade des Martyrs (photo) à Kinshasa, n’abritera pas les rencontres de la CAN 2015. © Vberger

Le stade des Martyrs (photo) à Kinshasa, n’abritera pas les rencontres de la CAN 2015. © Vberger

Alexis Billebault

Publié le 16 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

Ni 2015 ni 2017 ne verront la RDC accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) pour la première fois. Dans un communiqué publié sur le site de la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération congolaise de football (Fecofa) a officialisé son retrait de la course à l’organisation de la compétition. Une décision que la drôle de visite de trois inspecteurs de la CAF du 7 au 9 novembre, pouvait laisser entrevoir.

À Kinshasa, Zoumaro Gnofame (Togo), Adoum Djibrine (Tchad) et Almamy Kabele Camara (Guinée) avaient certes visité le site de la N’Sele, où un stade doit être construit, puis le stade des Martyrs, ainsi que les différents terrains d’entraînement et deux hôpitaux, dont celui du Cinquantenaire, actuellement en construction. Mais ils n’ont pu se rendre sur les trois autres sites (Kisangani, Lubumbashi et Mbuji-Mayi) retenus par le comité d’organisation.

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Selon certaines sources, la RD Congo aurait tardivement pris conscience du coût considérable de l’organisation d’une phase finale de CAN. Une hypothèse confirmée par le président de la Fecofa, Constant Omari, dans un entretien à BBC Sport mardi. « Le gouvernement a de nombreux engagements dans les prochaines années », a-t-il déclaré. Ajoutant que Kinshasa ne pouvait pas se permettre autant d’investissements dans les infrastructures.

Plusieurs investisseurs étrangers paraissaient prêts à injecter de l’argent dans la modernisation des infrastructures sportives et hôtelières, des réseaux de communications et des moyens de transport (on évoque la somme de 2,3 milliards de dollars, soit 1,6 milliard d’euros), mais cela n’a semble-t-il pas suffit.

Il n’y a donc plus que deux candidats : le Maroc et l’Afrique du Sud.

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