Où ira Sékouba Konaté ? (suite)
Alpha Condé vient de lui faire un appel du pied afin qu’il reste en Guinée à l’issue de la transition. Mais Sékouba Konaté croule sous les propositions venues de l’étranger…
Konaté à la descente de l’avion présidentiel ivoirien à Abidjan, en avril. © Issouf Sanogo/AFP
Manifestement, Sékouba Konaté est très sollicité. Yahya Jammeh et Teodoro Obiang Nguema, les présidents gambien et équato-guinéen, lui ont l’un et l’autre proposé de séjourner quelque temps dans leurs pays respectifs afin de conseiller leurs gardes personnelles. L’Organisation internationale de la francophonie et l’Union africaine souhaitent, elles aussi, collaborer avec lui. Bernard Kouchner, avec lequel il s’entretient régulièrement, l’avait informé, avant de se faire débarquer du ministère français des Affaires étrangères, qu’il disposerait d’un logement de fonction à Paris s’il décide de travailler pour l’OIF. Quant aux États-Unis, ils sont disposés à lui offrir un stage de trois mois au sein de leur Commandement unifié pour l’Afrique (Africom), dont le siège est à Stuttgart, en Allemagne. Mais Sékouba Konaté se dit usé par les quelques mois qu’il a passés à la tête du pays. Dans l’immédiat, il préfère prendre un peu de repos au Maroc et au Sénégal, où les autorités ont mis des résidences à sa disposition.
