En attendant Raffarin
Plusieurs gros contrats sont en discussion entre l’Algérie et la France, avant la visite de Jean-Pierre Raffarin prévue le 24 novembre. Mais les chefs d’entreprise français ne devraient pourtant pas faire partie du voyage.
Jean-Pierre Raffarin a été chargé de la coopération économique franco-algérienne. © FACELLY/SIPA
Publié le 18 novembre 2010 Lecture : 1 minute.
Pour préparer son voyage à Alger, le 24 novembre, l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a organisé, le 2 novembre, une réunion avec des représentants du Trésor et du patronat. À l’ordre du jour : l’avancement de dix gros contrats jugés prioritaires, parmi lesquels le projet pétrochimique entre Sonatrach et Total, l’usine d’assemblage de tramways Alstom, le grand laboratoire de production pharmaceutique Sanofi Aventis, ainsi que le partenariat envisagé dans la construction automobile entre le groupe public algérien SNVI (ex-Sonacome) et Renault.
Lors de cette visite, l’ancien Premier ministre ne sera pas accompagné de chefs d’entreprise. En fonction de l’avancement des discussions avec les autorités algériennes, ces derniers ne seront conviés à l’accompagner que lors d’un deuxième voyage, sans doute en janvier 2010. Auparavant, Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée, devrait faire le point avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en décembre, à Alger.
