Cette bimbo qui fait trembler Berlusconi

Encore une liaison du Cavaliere avec une mineure, d’origine marocaine cette fois. Le scandale de trop ?

Publié le 10 novembre 2010 Lecture : 2 minutes.

Contrairement à Noemi, la jeune Napolitaine qui, l’an dernier, fut à l’origine d’un premier et retentissant scandale sexuel impliquant Silvio Berlusconi, elle s’abstient d’affubler son – comment dire ? – protecteur de l’affectueux surnom de « Papounet ». Mais, comme elle, Ruby est mineure. Elle l’était, du moins, lors de leur première rencontre. Du coup, l’histoire de cette pulpeuse jeune Marocaine (elle se nomme en réalité Karima Mah­roug) dont les photos aguicheuses s’alignent sur Facebook fait trembler le président du Conseil italien. D’autant que la jouvencelle a la langue bien pendue. Et qu’elle n’a pas hésité à confier à l’Italie éberluée le secret du « bunga bunga », un jeu érotique dont raffole, paraît-il, le Cavaliere, qui en aurait appris les règles auprès de… Mouammar Kadhafi.

Tout commence dans la nuit du 27 au 28 mai. Accusée de vol, Ruby est interpellée par la police et placée en garde à vue. Quelques heures plus tard, Berlusconi téléphone au chef de cabinet de la préfecture de Milan : « On m’a dit qu’elle est la petite-fille de Moubarak [le président égyptien], il faut la relâcher et la confier à la personne que je vous envoie. » Entre-temps, les policiers ont identifié la jeune fille et reconstitué sa vie.

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Ruby, ou plutôt Karima, n’a que 9 ans lorsque ses parents décident de quitter le Maroc pour la Sicile. Dans la petite ville de Letojanni, non loin des plages chics de Taormina, elle traîne son ennui sur les bancs de l’école. À 15 ans, elle rêve de gloire et de paillettes et finit par fuguer. Cap sur Milan, capitale de la mode et des plaisirs. Au cours d’une fête, Ruby est remarquée par le journaliste Emilio Fede, un intime de Berlusconi, qui lui présente Lele Mora, l’agent des starlettes du petit écran italien. Aujourd’hui accusé d’incitation à la prostitution, ce dernier aurait, à trois reprises, conduit la jeune fille dans des soirées « de détente » organisées dans la villa San Martino, la résidence milanaise de Berlusconi. Une liaison s’ensuit – très sage, jure Ruby – avec le chef du gouvernement, qui offre bijoux, argent (150 000 euros, dit-on) et automobile… Plus de jolis souvenirs que la belle a déjà entrepris de monnayer.

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