Regrets polis pour Kouchner dans l’affaire Terhzaz
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Rendue publique le 21 octobre à Paris, la lettre du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, à son homologue marocain Taïeb Fassi Fihri, dans laquelle il demandait que l’ex-colonel Terhzaz puisse bénéficier en prison de la protection consulaire française, s’est heurtée à un refus courtois mais ferme de la part de Rabat.
Terhzaz est certes un binational, s’est vu répondre en substance Kouchner, mais il ne peut en aucun cas se prévaloir d’une autre nationalité que la marocaine pour une affaire relevant de la justice du royaume – a fortiori de la justice militaire. Plus généralement, estime-t-on à Rabat, plus les défenseurs de l’ex-colonel tenteront de déporter son dossier sur le plan des relations franco-marocaines, moins ces pressions auront de chances d’aboutir.
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