Javier Barrado et J.A …

Professeur de lycée et président de l’ONG Guinear – 46 ans, lit Jeune Afrique depuis cinq ans

Publié le 17 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
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50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.

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J’ai fait la rencontre de l’Afrique à Saragosse, en donnant des cours d’alphabétisation à des immigrés subsahariens. De fil en aiguille, cela m’a amené à me rendre en Guinée, tous les étés depuis six ans, pour finalement créer une ONG de coopération (parrainage d’enfants et microcrédit) avec ce pays. Seul problème quand on est en Espagne : ici, le continent est complètement absent des médias. Heureusement, j’ai découvert Jeune Afrique lors d’un séjour en France – l’affiche sur un kiosque à journaux a attiré mon attention – et, comme il est difficile de se le procurer dans ma ville, j’ai fini par m’y abonner. Depuis, Jeune Afrique est mon fil, mon bateau, mon réseau, ma connexion et mon ami fidèle. Sans lui je serais un peu plus seul et un peu plus loin de la mère Afrique…

À chaque voyage en Guinée, je constate que la situation empire. Mais le pays est arrivé à un moment clé de son histoire, avec la première élection démocratique, et cela me rend un peu plus optimiste pour l’avenir. C’est d’ailleurs les valeurs de démocratie et de tolérance – entre religions, ethnies et options politiques – qu’un journal panafricain, cinquante ans après les indépendances, doit aujourd’hui porter. Jeune Afrique devrait aussi être davantage soucieux de se rapprocher des populations : pour la majorité des Guinéens, son prix le rend inaccessible, et c’est bien dommage. 

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