Oumarou Magagi-Tanko et J.A. …

Conseiller à la Cour des comptes 47 ans, lit Jeune Afrique depuis trente-quatre ans

Publié le 17 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
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50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.

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J’aurais l’impression de trahir ma conscience si je n’apportais pas ici mon témoignage. Car c’est par la voie de Jeune Afrique que j’ai fait mes premiers pas dans la lecture de journaux, me familiarisant très tôt avec les problèmes politiques et économiques de l’Afrique en particulier et du monde en général.

C’est à l’ombre de mon tuteur béninois que j’ai découvert J.A. en même temps qu’Afrique nouvelle, Amina et tant d’autres journaux, alors que je n’avais que 13 ans. J’étais chargé de le récupérer à la poste et je m’arrangeais toujours pour le feuilleter avant son destinataire. Je me rappelle encore des grandes plumes qui ont fait le bonheur et la grandeur de votre journal, que dis-je ? de « notre » journal : Jos Blaise Alima, Sylviane Kamara, Monique Thibout, Sennen Andriamirado, Siradiou Diallo, Sophie Bessis, sans oublier le photographe Pascal Maître, et tant d’autres qui ont su se faire un nom avant de quitter la maison, pour les uns, et même la vie, pour d’autres. Une page, à titre d’hommage, doit leur être consacrée dans ce numéro spécial.

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Cependant, avec l’avènement du XXIe siècle, j’ai peur pour notre journal car, de plus en plus, la nouvelle génération se détourne de la lecture au profit de la télévision, négligeant de ce fait une source inépuisable de culture générale. En revanche, je suis heureux de noter que les saisies et les interdictions, qui ont beaucoup nui à J.A., ont presque disparu aujourd’hui, donnant ainsi la preuve que la mentalité de nos dirigeants a largement évolué. 

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