Cheikh Hamidou Kane et J.A. …

Écrivain. Dernier ouvrage paru : Les Gardiens du temple (Stock, 1995) – 82 ans, lit Jeune Afrique depuis trente-deux ans

ProfilAuteur_TshitengeLubabu

Publié le 17 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
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50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.

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J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt l’évolution de Jeune Afrique, d’autant plus qu’il a été fondé par un Africain du Maghreb qui a réuni autour de lui des journalistes originaires de cette partie du continent, mais aussi des Subsahariens et des Français progressistes. Pour moi, il portait dans ses colonnes un témoignage sur l’Afrique qui émergeait dans les premières années des indépendances. Il sortait également de l’ombre des hommes politiques et de culture de nos pays. J’ai eu de bonnes relations d’amitié avec certaines plumes de Jeune Afrique, à l’instar de Béchir Ben Yahmed, Jean-Pierre Ndiaye, Sennen Andriamirado… Ensuite, une cassure momentanée s’est produite à l’époque où, fonctionnaire international pour le compte de l’Unicef, je me suis retrouvé dans l’espace anglophone, au Nigeria notamment. Il n’était pas facile d’y trouver Jeune Afrique.

J.A. a l’âge de dix-sept pays du continent. Je pense que, depuis 1960, l’Afrique a progressé dans beaucoup de domaines. C’est le cas de la scolarisation, de la couverture médicale, des infrastructures… Il serait exagéré de dire que les pouvoirs en place n’ont rien fait. Mais les progrès réalisés auraient pu être bien plus considérables si les pays africains s’étaient unis et avaient coordonné l’utilisation des ressources dont l’Afrique regorge. Ce qu’il faut, c’est l’unité politique, seul moyen d’abolir les frontières qui ont émietté le continent en une cinquantaine de pays. L’évolution rapide du continent est retardée par sa désunion.

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