Lassane Zohoré et J.A. …
Caricaturiste et directeur de la publication de Gbich ! 43 ans, lit Jeune Afrique depuis plus de vingt ans
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
J’ai commencé à lire Jeune Afrique à la fin des années 1980. Il s’agissait pour moi d’avoir des informations de première main, surtout sur les oppositions africaines, qui n’avaient alors pas de tribune d’expression : souvenez-vous, c’était en Afrique l’époque du parti unique. Puis en 1990, le multipartisme a été proclamé presque partout sur le continent. En Côte d’Ivoire, on a connu, cette année-là, ce qu’on a appelé le « printemps de la presse ». Il est apparu une floraison de titres, avec un ton inhabituel, aucun sujet n’était désormais tabou. À ce moment précis, j’ai vraiment cru que Jeune Afrique disparaîtrait. Parce que je pensais, naïvement, que la liberté de ton et les sujets traités, qui faisaient la force de ce journal, étaient désormais disponibles dans les journaux locaux. Eh bien je m’étais trompé ! Car vingt ans après, Jeune Afrique est encore là. Toujours aussi jeune, toujours aussi frais !
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
Les plus lus
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Sac Vuitton et liasses de billets : en Côte d’Ivoire, des influenceurs soupçonnés ...
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan