Zyad Limam et J.A. …

Directeur du mensuel Afrique Magazine 47 ans, lit Jeune Afrique depuis tout petit

Publié le 10 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
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50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.

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Pour être très clair, je ne peux pas et je ne veux pas tout vous dire. Comme la plupart d’entre vous le savent, je fais partie de la famille, et les histoires de famille restent… en famille. Cela étant dit, j’ai grandi, littéralement, avec Jeune Afrique. J’en connais les coins, les recoins, les ombres et les lumières. J’ai été « fils de… », stagiaire (aux courses, à l’icono, aux petites annonces, à la pub, à la rubrique cinéma et à je ne sais plus quoi d’autre encore…). J’ai été journaliste, reporteur, et même rédacteur en chef (en pleine guerre du Golfe, première du nom). J’ai voyagé, beaucoup, aux quatre coins du continent et ailleurs. J’ai rencontré des grands, des bons et des moins bons, des brillants et des médiocres. J’ai rencontré beaucoup de « petits » aussi, des gens de cette Afrique souffrante, en marche et vivante. J’ai été viré, je suis revenu, reparti et revenu (c’est une pratique courante dans la maison)…

J’ai appris à écrire. J’ai découvert un métier. J’ai appris à apprendre de BBY, maître incontournable, pas particulièrement un patron facile (« the least we can say », comme disent les Anglais…), mais qui reste, à mes yeux, « le » journaliste de sa génération, l’un des inventeurs, finalement, du panafricanisme réel. J’ai appris beaucoup du journal lui-même, de ce que je pouvais y lire. J’ai appris beaucoup de ceux qui y travaillaient. J’ai aimé la confrontation des idées, la collaboration, la magie de ce travail qui consiste à couvrir, à comprendre, à suivre le chaos de la vie des hommes. J’ai aimé travailler pour un titre unique, indispensable, qui tente de représenter la sensibilité de centaines de millions de personnes… que personne n’écoute généralement.

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Un jour, évidemment, il a fallu choisir sa voie, prendre son propre chemin. C’est quelque chose que l’on apprend à l’école de BBY. Je suis donc parti. Et c’est de mon bureau d’éditeur d’AM, Afrique Magazine, un magazine indépendant, que je souhaite un bel anniversaire à J.A., et cinquante autres années de prospérité.

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