Laldjim Narcisse Mbainadji et J.A. …

Journaliste à l’hebdomadaire tchadien Le Temps 44 ans, lit Jeune Afrique depuis 1977

Publié le 17 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
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50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.

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Je voudrais témoigner ma gratitude à Jeune Afrique, que j’ai découvert en avril 1977 lorsque j’étais au cours élémentaire. J’avais alors un cousin qui, chaque semaine, recevait J.A. par le biais de la bibliothèque de l’église de notre village. Un jour, en feuilletant un numéro chez lui, j’ai découvert un article sur la rébellion qui sévissait au nord du Tchad – en 1974, elle avait pris en otage l’ethnologue française Françoise Claustre.

Le lendemain, j’ai raconté ce que j’avais lu à mon instituteur et à mes camarades de classe. Le maître m’a dit : « Continue d’écouter la radio et de lire ce journal. Et si jamais tu réussis à obtenir le baccalauréat, tu pourras peut-être devenir journaliste. » Depuis ce jour, je continue à lire J.A., je n’en ai jamais raté un numéro. Mon rêve, au collège, était d’aller un jour visiter votre rédaction et de voir comment les journalistes travaillent, m’inspirer de leur méthodologie.

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J’ai effectivement souhaité faire une école de journalisme, mais je n’en ai jamais eu la possibilité. Malgré tout, après avoir obtenu une licence en lettres à l’université du Tchad, j’ai tâté un peu le terrain à la radio nationale et, ensuite, je me suis essayé à la presse écrite. J’ai alors pu constater que ce qu’on disait de J.A. est vrai de toute la profession : « Quand on y met un pied, c’est comme un marigot où il faut apprendre à nager. »

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