Mamane et J.A. …
Humoriste, inventeur de la République du Gondwana – 44 ans, lit Jeune Afrique depuis qu’il sait lire
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
Cinquante ans ! Alors que dans certains pays africains, l’espérance de vie est de 49 ans, Jeune Afrique devrait maintenant s’appeler Papy Afrique ! Petit, au Niger, je piquais les numéros que mon père, fonctionnaire d’État, ramenait du travail, et je les lisais en cachette. Quand il l’a su, il me les a rapportés ensuite toutes les semaines. Mon exemplaire était lu par une cinquantaine de personnes, il faisait le tour de la famille et des amis et me revenait ensuite en lambeaux ! Nous n’avions pas de télévision, alors j’écoutais les informations sur RFI, et Jeune Afrique me permettait ensuite de mettre des visages sur les noms des dirigeants africains que j’entendais s’exprimer à la radio.
Ce que je préfère dans J.A. ? Le courrier des lecteurs, qui donne la parole aux gens en Afrique et pas seulement à ceux issus de la diaspora. Pour les cinquante prochaines années, j’encourage l’hebdo à faire encore plus d’articles de fond, de grands dossiers et à accorder davantage de place à la photo. Sans oublier une pointe d’humour !
Je suis très optimiste pour l’avenir de l’Afrique, où les technologies, la téléphonie mobile et internet se développent de plus en plus. Les Africains s’ouvrent sur le monde, on ne peut plus leur mentir, ils savent lire entre les lignes d’un publireportage. Le site web de J.A. est une de mes principales sources pour nourrir ma chronique sur RFI. Grâce à Jeune Afrique, j’ai attrapé le virus de l’information !
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