Youssou N’Dour et J.A. …

Chanteur et patron de presse 51 ans, lit Jeune Afrique depuis plus de vingt ans

Youssou N’Dour en concert au Maroc, février 2010. © AFP

Youssou N’Dour en concert au Maroc, février 2010. © AFP

cecile sow

Publié le 17 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
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50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.

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Je ne me souviens pas dans quelles circonstances j’ai découvert Jeune Afrique – cela fait bien plus de vingt ans –, mais je connaissais sa réputation avant de commencer à le lire. Je savais qu’il traitait essentiellement de politique africaine, c’est pourquoi j’ai été très surpris de découvrir, un jour, que J.A. avait fait un article sur moi ! Je pensais que la culture ne faisait pas partie des centres d’intérêt du journal et de ses lecteurs.

Le numéro de Jeune Afrique qui m’a le plus marqué est celui qui est sorti après la libération de Nelson Mandela, en 1990. C’est un grand monsieur. Un combattant de la liberté qui doit servir d’exemple à tous les Africains.

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Moi je suis un artiste, un happy man [« homme heureux »], mais j’ai investi dans les médias car, s’il est important de distraire les populations, il est également nécessaire de les informer : pour évoluer, il faut comprendre le monde d’aujourd’hui. Je ne suis pas journaliste, mais je fais confiance à mes équipes, la confiance est à la base de tout progrès.

Les médias sont aussi une façon de participer au développement du continent, parce qu’ils donnent une chance à des jeunes de trouver un emploi. Environ 150 personnes travaillent dans le groupe Futurs Médias. La presse crée des vocations, et J.A. en a créé beaucoup. Pour un patron de presse, il reste une référence par sa qualité et sa longévité. J’en souhaite autant à mon groupe.

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