Des tramways nommés désir
Les tramways d’Alger et de Constantine accumulent les retards. Près de deux ans pour celui de la capitale algérienne et déjà six mois, avant même le début de travaux à Constantine.
![Le chantier du futur tramway d’Alger : déjà près de deux ans de retard. © New Press/Sipa](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/11/03/002112010172735000000tramway-agler.jpg)
Le chantier du futur tramway d’Alger : déjà près de deux ans de retard. © New Press/Sipa
Construit par le consortium franco-italien Alstom-Todini, le tramway d’Alger devait être opérationnel en août 2009. Il ne le sera qu’en avril 2011, et seulement sur 4 km (sur les 23,3 km que comptera la première ligne). En cause : des retards concernant le génie civil et la construction du dépôt, mais aussi l’allongement du temps de formation des équipes de l’exploitant public Etusa. Le consortium s’est donc résolu à renforcer ses équipes : près de quarante expatriés sont aujourd’hui sur place. Piloté par Alstom et un autre groupe italien, Pizzarotti, le tramway de Constantine n’est pas sur de meilleurs rails : les travaux débuteront en mars 2011, avec six mois de retard.
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