Cession de licences : à quitte ou double

Julien_Clemencot

Publié le 25 octobre 2010 Lecture : 1 minute.

Quatre ans après la vente de Celtel au groupe koweïtien Zain pour 2,5 milliards d’euros, l’aventure de son fondateur soudano-britannique Mo Ibrahim fait toujours rêver les entrepreneurs des télécoms. L’homme a façonné l’un des leaders africains du secteur et, une fois l’aventure terminée, a empoché la bagatelle de 462 millions d’euros.

Mais il n’est pas le seul businessman africain à avoir su tirer parti de l’explosion de la téléphonie mobile. En Côte d’Ivoire, le héros s’appelle Yérim Sow. Ce dernier a lui aussi touché un sacré jackpot en cédant Loteny Télécom au géant sud-africain MTN, pour 76 millions d’euros. Des culbutes qui aiguisent bien des appétits et déclenchent des paris osés, comme l’achat de 60 %, en août 2010, de l’opérateur public Sotel Tchad par le britannique Mid Cost, pour 90 millions d’euros.

la suite après cette publicité

Si ces opérations présentent des risques pour les acheteurs, elles peuvent aussi en comporter pour les États. Exemple au Burundi, où, après avoir emporté deux licences en 2008 et 2010, l’opérateur saoudien Hits et le népalais Lacell SU (également présent en Guinée équatoriale) n’ont pas investi un centime pour déployer leurs réseaux et semblent plutôt attendre le bon moment pour revendre.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires