Mouloungui en mauvaise posture
Seul ministre d’ouverture du gouvernement gabonais, Jean-Félix Mouloungui, ancien porte-parole de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) pour l’Europe et les États-Unis, broie du noir.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Un an après sa nomination à la tête du ministère des PME-PMI et de l’Artisanat, Jean-Félix Mouloungui est en froid avec le Premier ministre, Paul Biyoghé Mba, et se retrouve isolé au sein d’une équipe gouvernementale dominée largement par le Parti démocratique gabonais (PDG). Ayant longtemps résidé à Paris et étant peu au fait des usages du « marigot politique » gabonais, il s’est fait des ennemis en s’enquérant d’un peu trop près des crédits non remboursés du Fonds d’aide et de garantie (Faga). Du coup, ses initiatives (notamment la convocation des états généraux des PME-PMI, dont la date n’a toujours pas été annoncée) sont bloquées. Pour sa défense, il ne peut évidemment pas compter sur ses ex-camarades de l’UPG, qui l’ont exclu de leurs rangs. Et le rapprochement en cours entre le président Ali Bongo Ondimba et l’opposant Pierre Mamboundou, qui se sont rencontrés le 27 septembre, à Paris, n’augure rien de bon pour lui.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI